Werber, c'est reparti ?

Le nouveau Werber ravivera-t-il notre passion pour ce style littéraire et surtout pour cette formidable imagination et réflexion sur l'Homme ?

Certes, la Trilogie des Fourmis m'avait comblé, certes encore les Thanatonautes m'avait transporté dans un univers fascinant, mais il est vrai que la magie weberrienne commençait à s'éteindre. L'Ultime Secret tout d'abord montrait les premières faiblesses de ce style. Un beau décors de Côte d'Azur ne pouvait me faire entièrement plonger dans cette histoire un peu trop romancée. Et que dire du si médiocre "Nos amis les Humains". Là j'y retrouvais tout le contraire de que je pouvais aimé chez Werber : une histoire si courte qu'on peut s'interroger sur l'utilité (financière ?) d'un tel bouquin, si ce n'est satisfaire des lecteurs toujours plus avides d'histoires originales et déroutantes, et atteints de werverite aigüe ; une fin prévisible dès les premières pages ; un contenu si ridicule qu'il ne surprend plus et qu'il nous laisse triste ... triste de s'être rués sur le dernier opus trop vite.

Alors, Bernard, t'es-tu vraiment replongé dans l'imaginaire dont tu as le génie pour ton dernier roman ? "Nous les Dieux" s'annonce en tout cas prometteur, à l'aube d'une nouvelle trilogie divertissante mais aussi amenant à réfléchir sur notre condition, bref tout ce que j'aime chez Werber !

A suivre en espérant ne pas être déçu, en souhaitant que l'auteur n'essaie pas de suivre vainement une Amélie célèbre sortant chaque année son roman pour satisfaire ses lecteurs mais surtout son portefeuille ?